Catastrophe en Turquie : Le tremblement de Terre qui fait des milliers de morts [Actualité]

Drapeau de la Turquie
Drapeau de la Turquie

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Un puissant séisme de magnitude 7,8, le plus grand enregistré dans la région en 25 ans, a eu lieu le 6 février à la frontière entre la Turquie et la Syrie, causant la mort de près de 9 500 personnes au dernier bilan, dans les deux pays et des dommages considérables. Cet événement rappelle la fragilité de cette zone située sur l'une des régions sismiques les plus actives de la planète.

Pourquoi ce tremblement de terre a-t-il eu lieu ?



Géologiquement parlant, la région se trouve à la jonction de trois plaques tectoniques : la plaque arabe au sud, la plaque eurasiatique au nord et la plaque anatolienne, qui se situe au centre et comprend la majorité du territoire turc. Ces plaques sont en mouvement constant, causant des pressions à leurs bords.
Aux emplacements appropriés, ces mouvements peuvent entraîner la formation de montagnes telles que les monts Zagros, qui traversent l'Iran, l'Irak et la Turquie. Ailleurs, le sol peut se fissurer et causer des failles, qui sont des zones propices au déclenchement de séismes. La Turquie possède la faille nord-anatolienne au nord, qui s'étend de l'Irak jusqu'à la mer Égée et traverse Istanbul, ainsi que la faille est-anatolienne à l'est.
Martin Vallée, sismologue à l’institut du Globe à Paris a confirmé que "Le séisme de ce lundi s'est produit sur la faille est-anatolienne".

Le pays fait face à sa plus grande crainte : une seconde secousse



Quelques heures après le premier séisme de magnitude 7,8 qui a touché la région frontalière entre la Turquie et la Syrie le lundi, une seconde secousse de force similaire s'est produite. Cependant, contrairement à ce qui a été considéré comme une réplique, il s'agissait en réalité d'un phénomène beaucoup plus rare et distinct.
Cette seconde secousse a agit par surprise et est intervenue neuve heure après la première secousse.
Bilal Tarabey chroniqueur international de France 24 avait déjà partager ces craintes
"La question, en Turquie, n'est pas de savoir s'il va y avoir des séismes mais quand". C’est alors ce qui s’est réellement déroulé.
La seconde secousse confirme alors qu’il s’agit du séisme le plus important depuis celui du 17 août 1999 qui avait touché plus de 17 000 personnes.

Le bilan des dégâts humains et matériels



Le bilan glace le sang, avec près de 9 500 victimes enregistré et plusieurs milliers de blessés, ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis le premier jour du séisme.
Des journalistes sur place de la ville la plus touchée Antioche nous rapporte les scènes écrasantes des locaux. «Ali! Réponds-moi!», «Mon fils, où es-tu?», «Mon Dieu, mon Dieu, aide-nous!» Les rescapés du tremblement de terre hurlent à la recherche de leur proche perdu sous les décombres. Les survivants fouillent par tous les moyens qu’ils peuvent parfois avec leur bras seulement pour trouver leurs proches. “Quand un corps sans vie est extirpé d’un immeuble effondré, les cris se muent en sanglots inconsolables.”
Malheureusement on pense que le nombre de victimes ne s'arrêtera pas là et devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres ».
Concernant les dégâts matériels, Maxar Technologies ainsi que Airbus ont survolé les villes de Islahiye et Osmaniye principalement concerné par le séisme. Ils ont alors fait des montages avant-après montrant les dégâts matériels qui sont plus que choquants. Il semblerait que plus d’un million d'immeubles se seraient effondrés lors de ce séisme meurtrier.

Source : Le Point

Dernière modification : 09/02/2023 - 11:27
Ahmet ÖzalpAhmet Özalp

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