L’Union Européenne prend des mesures contre les gardiens de la révolution en Iran [Actualité]

Drapeau de l'Iran
Drapeau de l'Iran

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De nouvelles sanctions contre l'Iran ont été adoptées lundi, par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.

L’Union européenne mitigée pour sa prise de décision face à l'Iran



Lundi 23 janvier les ministres des Affaires étrangères de l’UE adoptent de nouvelles sanctions contre l’Iran. Ils veulent placer les Gradiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, sur liste noir. Le chef d’accusation étant l’usage de la force contre les manifestants, la présidence suédoise a alors déclaré dans un tweet : "Les ministres ont adopté un nouveau train de sanctions contre l'Iran, ciblant ceux qui sont à l'origine de la répression. L'UE condamne fermement l'usage brutal et disproportionné de la force par les autorités iraniennes contre des manifestants pacifiques"

Le vice-président de la commission européenne Josep Borrell est lui plus réticent à propos de cette décision et affirme qu’ils ne peuvent pas décider de cela. C’est pour lui une décision qui devrait être prise avec un tribunal, il déclare alors : "Vous ne pouvez pas dire : 'Je te considère comme un terroriste parce que je ne t'aime pas'. Cela doit être fait lorsqu'un tribunal d'un État membre émet une déclaration juridique, une condamnation concrète".
Devant ce désaccord, l’UE a pour l’instant choisi d’inscrire certains des responsables des Gardiens de la Révolution sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union pour violation des droits de l’Homme.

La prise de parole de Mohammed Bagher Ghalibaf face à l'UE



Mohammed Bagher Ghalibaf, le président du parlement iranien a pris la parole suite à ces accusations et est totalement en desaccord avec l’UE. Il dit alors qu’il « répondrait immédiatement et fermement » si l’UE allait dans ce sens, en « reconnaissant les armées des pays européens comme groupes terroristes ».
Téhéran met en garde les Européens et lorsque l’interrogation se fait sur les mesures qui pourrait être prises, le ministre repond qu’un retrait du pays du traité de sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) serait possible, ou encore l’expulion des inspecteurs de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) de ses sites nucléaires n’étaient pas écartés. Il les met en garde et déclare : « Si des dirigeants politiques européens […] n’empruntent pas la voie de la raison et ne corrigent pas leurs positions, toute option est envisageable ».

Source : Euractiv

Dernière modification : 01/02/2023 - 11:09
Ali LarijaniAli Larijani

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